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Psychowave
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  • Ce blog, c'est une sorte de psychothérapie. Une façon de me livrer au monde sur ce que j'ai vécu, sur ce que je ressens. Mes interrogations, mes joies, mes peines. Tellement de questions que je me pose...
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24 janvier 2016

Prélude

Tout à commencer il y a 5 ans. J'avais un bon boulot qui me plaisait dans une grande entreprise , une petite vie sympa, un peu routinière mais ça allait. A l'époque, j'étais un peu timide, renfermé sur moi même, introverti. Je faisais de mon mieux pour bosser correctement, J'avais quelques amis à l'époque. Du moins je croyais...

C'est aussi à cette période que j'ai voulu m'ouvrir aux autres. Car cette timidité maladive, je ne la supportais plus. Donc je faisais des efforts. L'effort de dire bonjour à tous mes collègues le matin. L'effort d'être aimable avec les autres, l'effort de rendre service. Oui mais voilà. ça n'a pas plus à tout le monde.

Ma meilleure amie, La connasse (c'est comme ça que je désignerai dorénavent mon ancienne meilleur amie),  avec qui je bossais à l'époque, c'était liée d'amitié avec une intérimaire. Le genre pinbèche qui sait tout sur tout. Au début ça se passait bien. On discutait, on déjeunait ensemble. Puis un jour, une mouche l'a piqué et elle a décidé d'un coup de me faire la tronche. Je n'ai pas compris ce que j'avais fait pour mériter un tel dédain. On a eu une discution, et elle prétendais que je la prenais de haut avec mes airs supérieurs, alors qu'il n'en était rien, je ne faisais que l'aider dans son travail. Et elle me jette tous ces absurdité à la tête.

Puis un jour, ma meilleur amie s'est mise aussi à me traiter comme de la merde. Du jour au lendemain, elle a décidé ne plus vouloir me parler. Disant que j'étais trop envahissant, trop présent, etc. Je ne comprenais pas. Jusque là, ça ne posais pas de problème. J'ai très mal vécu cette trahison. Je la soupçonne d'avoir agit sous l'influence de sa nouvelle copine, car jusqu'à ce qu'elle apparaisse dans le tableau, tout allait bien.

L'ambiance n'était pas au beau fixe, mais toujours est il que je l'ai laissé respirer un moment, non sans un énorme manque.

Quelque semaines plus tard, on se reparlait, j'essayais de faire des efforts, de ne pas en faire trop. Puis viens le moment de nos anniversaires. Nous étions 3 amis à le fêter au mois de Septembre, et pour l'occasion, Laurent, mon vieux pote que j'avais rencontré à l'école , nous invite à fêter l'évènement chez lui. La soirée passe, l'alcool descent petit à petit. Et on dit des choses, qui sont très mal interprétés. J'avais lancé l'idée, , Laurent et la conasse s'était bien trouvé, sous entendu en tant qu'amis. Je me rappelerai toujours Laurent m'invectiver à propos de cette phrase, que j'avais prononcé sans arrière pensée. Il prétendais que j'avais fait une connerie. Moi croyant qu'il parlait de ce qu'il s'était passé avec la conasse, j'acquéssais sans trop comprendre en quoi ça le regardait. En fait j'ai appris par la suite qu'il me repprochait de mettre la merde dans son couple, ce qui n'a jamais été mon but. Puis il est devenu violent, m'a enpoigné et m'a trainé dehors. J'ai pas osé le frapper parce que je ne comprenais pas ce qu'il se passait. J'ai récupérer mes clés de voiture et j'ai fini par m'en aller.

Je les ai appelé plusieurs fois, lui et sa femme, pour savoir ce qu'il me reprochait, car rien n'était clair dans ce qu'il s'était passé. Je ne comprenais pas . A y repenser aujourd'hui, je crois que je m'étais trompé sur leur compte. Je les croyais intelligents, mais refuser de parler de ce qu'il s'était passer montre bien que c'étaient des cons finis. Lui et sa femme.

 

Les jours qui ont suivi, je me sentais de moins en moins bien. Je faisais des crises, de quoi, je ne le savais pas . Je restait bloqué. Je devenais incapable de faire quoi que ce soit. Paralysé par la peur par moment. Un sentiment de culpabilité latent. Un truc dont je n'arrivait pas à me débarrasser. Je n'avais qu'un remède à ses crise : la connasse. J'avais besoin de me sentir soutenu, j'avais besoin de me sentir aimé, et j'avais besoin de sa présence. Je croyais être amoureux à l'époque. Vraiment. Mais aujourd'hui je sais que ce n'était pas ça. C'était des crises d'angoisses. A ce demander si je n'ai jamais su éprouver ce sentiment. tellement ces crises m'ont trompé sur ce que je ressentais.

 

Et puis mes relations avec la conasse n'ont été qu'en empirant depuis ce jour. Elle ne me supportait plus. Ma manière de m'habiller,, de me coiffer, de manger. Elle ne se gênait pas pour me rabaisser. Je ne comprenais pas . L'influence de sa copine débile y était surement pour quelque chose.  Et travailler dans le même service qu'elle devenait un supplice. Je faisais n'importe quoi. Je faisait des crises en permanance. Plusieurs fois j'ai quitté le travail plus tot parce que je ne me sentait pas bien. Puis une énième dispute. On s'est faché. Je l'ai très mal vécu. Je restait prostré dans mon canapé. Sentant une grande détresse, mais incapable d'agir. Ma tête tournai, je me balançais comme un débile sur ce canapé. J'entendais des sonneries de télephone imaginaires. Jusqu'au jour où pour oublier tout ça, j'ai un peu trop forcé sur le whisky. La pire nuit de ma vie. Le lendemain matin, j'étais une loque. Des crises de larmes, une envie de hurler. Envie de faire une connerie. Avaler une tablette de xanax. C'était tentant, c'était là à portée de main. Déjà depuis plusieurs jours je vivais les volets fermés. L'appel du vide était trop tentant. Je n'ai rien fait heureusement. Mais ce jour là, j'ai craqué.

Et c'est comme ça qu'à commencé ma dépression... 

 

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